Nous avons également modélisé la quantité de mutations de Novo transmises par les mosaïques postzygotiques chez les parents (mosaïcismes parentaux transmis). En supposant qu`il n`y a pas d`avantage prolifératif entre les cellules mutantes et celles de type sauvage, la probabilité de transmission d`un mosaïsme doit être égale à son AF, et le nombre attendu de mosaïcismes parentaux générés dans la Division des cellules i-Th et présents chez un enfant a été déduit pour être égal au taux de mutation μC (i) (par paire de base haploïde par division) (méthodes supplémentaires). Par rapport à la distribution AF de tous les mosaïcismes occourants, la distribution AF des mosaïques parentales transmises pèserait plus sur les mosaïcismes avec des AFs plus élevés, car ils seraient plus susceptibles de transmettre les allèles mutants à la progéniture (Fig. 1G). Avec une capture de séquence exonique sélectionnée et un séquençage massivement parallèle, nous avons identifié une mutation ponctuelle dans l`exon 6 du gène Ccdc62 (figure 2A et B). Le résultat a été confirmé par le séquençage de Sanger. MyHits motif Scan Analysis (http://myhits.isb-sib.ch/cgi-bin/motif_scan) a démontré que CCDC62 contenait deux domaines enroulés et deux motifs (Leu-xaa-xaa-leu-leu, LXXLL) (figure 2C). Cette mutation convertit une cytosine (C) en thymine (T), remplaçant ainsi une arginine (R) par un codon d`arrêt dans le domaine très conservé de la seconde bobine enroulée de CCDC62 (figure 2D). Après avoir recherché les bases de données EST, les profils GEO, et les Articles connexes, nous avons spéculé que la mutation non-sens dans le gène Ccdc62 pourrait être responsable de l`infertilité masculine des souris repro29/repro29. L`hormone lutéinisante des hormones gonadotropes (LH) et la gonadotrophine chorionique (CG) jouent un rôle essentiel dans la différenciation sexuelle masculine. L`action des deux hormones est médiée par le récepteur LH/CG (lhcgr), un récepteur couplé à la protéine G, exprimé en cellules Leydig, granulosa-lutéine et thèque. Le gène Human LHCGR (NCBI GeneID 3973; http://www.ncbi.nlm.nih.gov/) se compose de 11 exons et de dix introns, et s`étend sur 67 kbp sur le chromosome 2 P21.
Dix des onze exons encodent le domaine extracellulaire, tandis que l`exon 11 encode les domaines sept-transmembranaires et intracellulaires [1]. Plusieurs mutations de LHCGR inactivantes ont été décrites chez des patients présentant un trouble XY du développement sexuel (46, XY DSD) en raison de l`hypoplasie cellulaire de Leydig (LCH), un trouble récessif autosomique caractérisé par un phénotype majoritairement féminin avec une terminaison aveugle vagin, absence de développement du sein, et aménorrhée primaire et la présence de structures testiculaires [2].
Published by: gianni57
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